Pour célébrer ses 10 ans, la revue Papier Machine a prévu non pas 1 mais 5 rendez-vous entre le 1er et le 9 décembre 2023 à Bruxelles où elle est née. Le troisième temps de ces célébrations a eu lieu à l’Arba en compagnie de la philopsophe Mona Gérardin-Laverge pour une (presque) conférence à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (Arba).Royale
Arba · une presque conférence avec la philosophe Mona Gérardin-Laverge
En quoi le langage peut-il être un outil de transformation sociale ? Comment certaines pratiques, certains usages des mots et de la parole peuvent-ils être subversifs ?
Mona Gérardin-Laverge est docteure en Philosophie de l’Université Paris 1. Elle est post-doctorante à l’Université Paris Lumières et au laboratoire Sophiapol (Université Paris Nanterre), et chercheuse associée à l’Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne (Université Paris 1). Autrice d’une thèse de philosophie intitulée Le langage est un lieu de lutte. La performativité du langage ordinaire dans la construction du genre et les luttes féministes, elle explore le rôle du langage dans la construction du genre et des rapports sociaux, ainsi que les formes de puissance d’agir politique et féministe dans la langue.
Pour le numéro hors-série « Dire mot » de la revue Papier Machine, elle répondait aux questions de Lucie Combes autour du « dire-agissant », apportant des éléments de réflexion sur l’hégémonie de certaines paroles, la manière dont elles sont aujourd’hui remises en question au travers notamment du refus de certains mots, de certaines paroles, mais aussi de l’invention d’autres manières de dire, et ce, pour souligner l’impact de ces différents dires sur nos sociétés.
Durant cette presque conférence, la philosophe a apporté des outils pour penser le dire comme acte et abordé la manière dont le langage peut aussi bien être un espace d’oppression qu’un endroit d’émancipation. En s’appuyant sur des contributions issues des deux publications hors-série sur le dire de la revue Papier Machine, Mona Gerardin-Laverge a partagé ses réflexions sur la dimension performative du langage et ses enjeux politiques qu’elle a nourri d’une perspective historique et d’exemples de pratiques puisés dans des luttes de collectifs qui se sont saisis du langage pour déconstruire les représentations et influencer nos perceptions du monde.
En amont de ce temps public, Mona Gérardin-Laverge a également donné un atelier dans le cadre d’un cours de littérature.
Papier Machine a fêté ses 10 ans, résumé 3/5 : Dire pour faire advenir
Pour célébrer ses 10 ans, la revue Papier Machine a prévu non pas 1 mais 5 rendez-vous entre le 1er et le 9 décembre 2023 à Bruxelles où elle est née. Le troisième temps de ces célébrations a eu lieu à l’Arba en compagnie de la philopsophe Mona Gérardin-Laverge pour une (presque) conférence à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (Arba).Royale
Arba · une presque conférence avec la philosophe Mona Gérardin-Laverge
En quoi le langage peut-il être un outil de transformation sociale ? Comment certaines pratiques, certains usages des mots et de la parole peuvent-ils être subversifs ?
Mona Gérardin-Laverge est docteure en Philosophie de l’Université Paris 1. Elle est post-doctorante à l’Université Paris Lumières et au laboratoire Sophiapol (Université Paris Nanterre), et chercheuse associée à l’Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne (Université Paris 1). Autrice d’une thèse de philosophie intitulée Le langage est un lieu de lutte. La performativité du langage ordinaire dans la construction du genre et les luttes féministes, elle explore le rôle du langage dans la construction du genre et des rapports sociaux, ainsi que les formes de puissance d’agir politique et féministe dans la langue.
Pour le numéro hors-série « Dire mot » de la revue Papier Machine, elle répondait aux questions de Lucie Combes autour du « dire-agissant », apportant des éléments de réflexion sur l’hégémonie de certaines paroles, la manière dont elles sont aujourd’hui remises en question au travers notamment du refus de certains mots, de certaines paroles, mais aussi de l’invention d’autres manières de dire, et ce, pour souligner l’impact de ces différents dires sur nos sociétés.
Durant cette presque conférence, la philosophe a apporté des outils pour penser le dire comme acte et abordé la manière dont le langage peut aussi bien être un espace d’oppression qu’un endroit d’émancipation. En s’appuyant sur des contributions issues des deux publications hors-série sur le dire de la revue Papier Machine, Mona Gerardin-Laverge a partagé ses réflexions sur la dimension performative du langage et ses enjeux politiques qu’elle a nourri d’une perspective historique et d’exemples de pratiques puisés dans des luttes de collectifs qui se sont saisis du langage pour déconstruire les représentations et influencer nos perceptions du monde.
En amont de ce temps public, Mona Gérardin-Laverge a également donné un atelier dans le cadre d’un cours de littérature.