Du 26 septembre au 26 octobre 2024 à la librairie CFC, Papier Machine et Sébastien Gairaud, exposent les dessous, les derrières, les gloires et les ratés de huit ans de collaboration.
C’est bien connu, Papier Machine est une association de malfaiteur·trices poétiques. Ses membres ont toustes en commun une passion pour les mots, une méfiance admirative envers la langue, et la manie de troubler les frontières entre la rigueur de l’absurde et le lyrisme de la science. Leurs désirs sont parfois étranges, leurs exigences souvent incongrues et leyr revue un repère de Coq et d’Ânes qu’il faut bien faire cohabiter dans un même espace.
Si les membres de Papier Machine n’ont pas toustes le même gout, iels en ont un, c’est certain, et sont tombés d’accord pour élever leur revue dans l’élégance et le style, rien que ça – admettant, néanmoins, que le doute doit bien se nicher quelque part dans les bas-fonds des certitudes esthétiques dont iels ont pavé le chemin de leur créature éditoriale.
Le métier de graphiste leur était au début totalement étranger. C’est petit à petit qu’iels en ont découvert les ficelles et commencé à vraiment les tirer. N’allez pas croire, jusque-là leur ignorance ne les empêchait pas d’avoir des envies, et surtout, des avis sur tout. Alors imaginez maintenant, avec les expériences accumulées toutes ces années ! Celleux qui se trouvent aux manettes graphiques disent parfois, les yeux cernés, que « pas du tout, c’est très stimulant ». Allez savoir qui de l’auto-arnaque ou de la muse obsessionnelle habitent ces génies des pixels.
C’est donc dans ce contexte curieux et chaotique, fait de contributions théoriques et sensibles, de visuels et de blocs textes, sans parler des inclassables mélangeant un peu tout, que devra, doit, a dû œuvrer selon les principes stricts énoncés ci-dessous, le ou la graphiste, modestement et désormais ici nommé·e Graphiste de Papier Machine.
Si Papier Machine a voulu durant près de la moitié de sa vie changer de Graphiste pour chaque numéro, réaffirmant ainsi son gout de la rencontre, de la surprise et sa manie autodestructrice de vouloir tout réinventer, elle a un jour de fatigue rencontré Sébastien Gairaud et a décidé de nidifier dans son bureau pour pouvoir se reposer. Elle y a découvert un refuge plein de beautés, une personne qui accepterait de répondre à ses exigences à tel point que c’est elle qui finirait par lui en faire voir de toutes les couleurs avec ses idées farfelues et pleines d’embuches*. C’est le fruit de toutes ces joyeuses frictions et explorations que vous verrez exposé au CFC.
À la Maison CFC Mardi – samedi, 10 h – 18 h Place des Martyrs, 14, 1000 Bruxelles Entrée libre
* Ceci fera peut-être l’objet d’une autre exposition, qui s’appellera « De l’exploitation, à l’endoctrinement : l’histoire d’un retournement de situation ou Comment Graphiste a pris le pouvoir ».
Exposition De lignes et de points (et plus parce qu’affinités) à Bruxelles
Du 26 septembre au 26 octobre 2024 à la librairie CFC, Papier Machine et Sébastien Gairaud, exposent les dessous, les derrières, les gloires et les ratés de huit ans de collaboration.
C’est bien connu, Papier Machine est une association de malfaiteur·trices poétiques. Ses membres ont toustes en commun une passion pour les mots, une méfiance admirative envers la langue, et la manie de troubler les frontières entre la rigueur de l’absurde et le lyrisme de la science. Leurs désirs sont parfois étranges, leurs exigences souvent incongrues et leyr revue un repère de Coq et d’Ânes qu’il faut bien faire cohabiter dans un même espace.
Si les membres de Papier Machine n’ont pas toustes le même gout, iels en ont un, c’est certain, et sont tombés d’accord pour élever leur revue dans l’élégance et le style, rien que ça – admettant, néanmoins, que le doute doit bien se nicher quelque part dans les bas-fonds des certitudes esthétiques dont iels ont pavé le chemin de leur créature éditoriale.
Le métier de graphiste leur était au début totalement étranger. C’est petit à petit qu’iels en ont découvert les ficelles et commencé à vraiment les tirer. N’allez pas croire, jusque-là leur ignorance ne les empêchait pas d’avoir des envies, et surtout, des avis sur tout. Alors imaginez maintenant, avec les expériences accumulées toutes ces années ! Celleux qui se trouvent aux manettes graphiques disent parfois, les yeux cernés, que « pas du tout, c’est très stimulant ». Allez savoir qui de l’auto-arnaque ou de la muse obsessionnelle habitent ces génies des pixels.
C’est donc dans ce contexte curieux et chaotique, fait de contributions théoriques et sensibles, de visuels et de blocs textes, sans parler des inclassables mélangeant un peu tout, que devra, doit, a dû œuvrer selon les principes stricts énoncés ci-dessous, le ou la graphiste, modestement et désormais ici nommé·e Graphiste de Papier Machine.
Si Papier Machine a voulu durant près de la moitié de sa vie changer de Graphiste pour chaque numéro, réaffirmant ainsi son gout de la rencontre, de la surprise et sa manie autodestructrice de vouloir tout réinventer, elle a un jour de fatigue rencontré Sébastien Gairaud et a décidé de nidifier dans son bureau pour pouvoir se reposer. Elle y a découvert un refuge plein de beautés, une personne qui accepterait de répondre à ses exigences à tel point que c’est elle qui finirait par lui en faire voir de toutes les couleurs avec ses idées farfelues et pleines d’embuches*. C’est le fruit de toutes ces joyeuses frictions et explorations que vous verrez exposé au CFC.
À la Maison CFC
Mardi – samedi, 10 h – 18 h
Place des Martyrs, 14, 1000 Bruxelles
Entrée libre
Plus d’informations : ICI
* Ceci fera peut-être l’objet d’une autre exposition, qui s’appellera « De l’exploitation, à l’endoctrinement : l’histoire d’un retournement de situation ou Comment Graphiste a pris le pouvoir ».