Le 24 septembre 2022, Papier Machine organisait une rencontre avec Stéphane Saintil autour des revues ha¨tiennes et des mouvements de société. Un premier temps du cycle de rencontres apériodiques autour des revues imaginé par Papier Machine, Apparution.
Les revues – et par extension la création poétique et littéraire – font parfois office de caisses de résonance des débats sociétaux et en même temps qu’elles offrent des espaces au sein desquels cette même société se renégocie. Pour ce premier rendez-vous du cycle de rencontre, la revue Papier Machine invite Stéphane Saintil de la revue Haïtienne Do·Kre·I·S à s’entretenir avec la journaliste Gia Abrassart, pour nous aider à penser l’articulation entre revues et (mouvements de) société à partir des exemples de quelques revues emblématiques haïtiennes comme L’abeille Haitienne, La revue Indigène, La Ruche ou Chemins Critiques.
L’Invité·e #1 : Stéphane SAINTIL est sociologue de formation et critique littéraire. Il a travaillé comme animateur de bibliothèque et a publié des articles dans des revues haïtiennes et étrangères. Il est secrétaire de rédaction de la revue haïtienne des cultures créoles (DO·KRE·I·S). DO·KRE·I·S est une revue bilingue – créoles/français – créée en 2017, de périodicité annuelle. Chaque numéro s’organise autour d’un thème qui permet d’établir un rapport intime entre de nombreuses disciplines artistiques.
La discutant·e #1 : Gia Abrassart est journaliste indépendante, activiste et militante décoloniale. Elle est notamment à l’origine du tiers-lieu Café Congo à Bruxelles et du tmblr Café Congo
A PROPOS D’APPARUTION
Les revues, c’est mille millions (ou presque) de formats, de modèles économiques, de mode d’organisation différents. Ce sont des espaces de rencontres et d’expérimentations, très en marge ou en plein cœur – c’est selon – des systèmes socio-économiques dominants. Les revues, hier autant qu’aujourd’hui, imaginent, accompagnent, volontairement ou sans le savoir, les mouvements politiques, artistiques, scientifiques, diffusent, interrogent, inventent les mondes en train de se faire de manière plus ou moins affirmée, reconnue, institutionnalisée.
Les revues sont mixtes, hybrides ou spécialisées, elles mélangent et sont mélanges. Cette série de discussions/présentations veut partager les joies de l’univers des revues, inspirer peut-être, transmettre des connaissances probablement, et faire réfléchir assurément. Elle sera paradoxalement apériodique : on fera quand on pourra. Elle sera en grande partie aléatoire : on fera comme ça se mettra, sans chercher à être ni exhaustif·ve, ni logique, ni chronologique. Au gré des possibles, des rencontres, des propositions, sans oublier de se déplacer régulièrement entre les lieux, les époques, les univers culturels, les réalités matérielles pour refléter un peu du foisonnement en mosaïque qu’elles constituent.
Les revues se développent souvent dans l’ombre, et il est rare qu’on les questionne dans leur ensemble. Ce cycle est donc né de l’envie et du besoin d’en savoir plus, d’échanger, et de partager avec un public plus large la richesse des rencontres qui naissent au sein de ce monde des revues, de créer des endroits de mise en visibilité des très nombreuses recherches qui existent sur la vie et l’histoire des revues à travers le monde.
On planifurque* cette série de rencontre comme on se constitue une revuethèque, au gré des rencontres, au hasard des collisions, des changements d’avis et des collaborations, de rebonds en rebonds, par le troc, l’incruste, l’opportunisme généreux.
* Planifurquer, v.intr. : Prévoir de systématiquement prendre un chemin qu’on n’avait pas envisagé.
Première rencontre du cycle Apparution au Poetik Bazar
Le 24 septembre 2022, Papier Machine organisait une rencontre avec Stéphane Saintil autour des revues ha¨tiennes et des mouvements de société. Un premier temps du cycle de rencontres apériodiques autour des revues imaginé par Papier Machine, Apparution.
Les revues – et par extension la création poétique et littéraire – font parfois office de caisses de résonance des débats sociétaux et en même temps qu’elles offrent des espaces au sein desquels cette même société se renégocie. Pour ce premier rendez-vous du cycle de rencontre, la revue Papier Machine invite Stéphane Saintil de la revue Haïtienne Do·Kre·I·S à s’entretenir avec la journaliste Gia Abrassart, pour nous aider à penser l’articulation entre revues et (mouvements de) société à partir des exemples de quelques revues emblématiques haïtiennes comme L’abeille Haitienne, La revue Indigène, La Ruche ou Chemins Critiques.
L’Invité·e #1 :
Stéphane SAINTIL est sociologue de formation et critique littéraire. Il a travaillé comme animateur de bibliothèque et a publié des articles dans des revues haïtiennes et étrangères. Il est secrétaire de rédaction de la revue haïtienne des cultures créoles (DO·KRE·I·S). DO·KRE·I·S est une revue bilingue – créoles/français – créée en 2017, de périodicité annuelle. Chaque numéro s’organise autour d’un thème qui permet d’établir un rapport intime entre de nombreuses disciplines artistiques.
La discutant·e #1 :
Gia Abrassart est journaliste indépendante, activiste et militante décoloniale. Elle est notamment à l’origine du tiers-lieu Café Congo à Bruxelles et du tmblr Café Congo
A PROPOS D’APPARUTION
Les revues, c’est mille millions (ou presque) de formats, de modèles économiques, de mode d’organisation différents. Ce sont des espaces de rencontres et d’expérimentations, très en marge ou en plein cœur – c’est selon – des systèmes socio-économiques dominants. Les revues, hier autant qu’aujourd’hui, imaginent, accompagnent, volontairement ou sans le savoir, les mouvements politiques, artistiques, scientifiques, diffusent, interrogent, inventent les mondes en train de se faire de manière plus ou moins affirmée, reconnue, institutionnalisée.
Les revues sont mixtes, hybrides ou spécialisées, elles mélangent et sont mélanges. Cette série de discussions/présentations veut partager les joies de l’univers des revues, inspirer peut-être, transmettre des connaissances probablement, et faire réfléchir assurément. Elle sera paradoxalement apériodique : on fera quand on pourra. Elle sera en grande partie aléatoire : on fera comme ça se mettra, sans chercher à être ni exhaustif·ve, ni logique, ni chronologique. Au gré des possibles, des rencontres, des propositions, sans oublier de se déplacer régulièrement entre les lieux, les époques, les univers culturels, les réalités matérielles pour refléter un peu du foisonnement en mosaïque qu’elles constituent.
Les revues se développent souvent dans l’ombre, et il est rare qu’on les questionne dans leur ensemble. Ce cycle est donc né de l’envie et du besoin d’en savoir plus, d’échanger, et de partager avec un public plus large la richesse des rencontres qui naissent au sein de ce monde des revues, de créer des endroits de mise en visibilité des très nombreuses recherches qui existent sur la vie et l’histoire des revues à travers le monde.
On planifurque* cette série de rencontre comme on se constitue une revuethèque, au gré des rencontres, au hasard des collisions, des changements d’avis et des collaborations, de rebonds en rebonds, par le troc, l’incruste, l’opportunisme généreux.
* Planifurquer, v.intr. : Prévoir de systématiquement prendre un chemin qu’on n’avait pas envisagé.